A propos de l’illustration dans le domaine médical et de la santé
Quand on parle d’illustration médicale de quoi parle-t-on ? Est-il question des fabuleuses études du corps réalisées par Léonard de Vinci ? Pourquoi pas. Parle-t-on des illustrations pédagogiques présentes dans certains manuels ? Ça peut.
En l’espèce l’ouvrage qu’il m’a été proposé d’illustrer traite d’un sujet abstrait et extrêmement spécifique. Aussi ai-je préféré aborder l’illustration sous l’angle de l’humour. Parce que oui, on peut tout illustrer, et oui on peut toujours glisser une pointe d’humour. Puisque tout est dans le dosage. Et comme tout bon travail d’équipe, cette approche de l’illustratrice n’a pu aboutir que parce qu’elle était partagée des auteures.
Illustrations et graphisme médicaux
Pression sur la bio-impression est un livre co-écrit par Maïlys MICHOT-CASBAS, docteur en Médecine et en éthique biomédicale, Claire RIBAU-BAJON, philosophe et Docteur en éthique biomédicale, Laura GUILLOTEAU-SILIMBANI, juriste passionnée des questions de santé, et préfacé par le professeur Christian HERVE, directeur du Laboratoire d’éthique médicale et de médecine légale de la Faculté de médecine Paris V.
Il s’agit donc d’un ouvrage transdisciplinaire qui se veut éclairant quant aux enjeux éthiques de l’entrée des nouvelles technologies, telle la bio impression, dans le domaine du soin.
Et justement le dessin d’humour ne s’adresse pas qu’aux sujets légers, bien au contraire. En fait il a un rôle majeur à jouer dans les livres et manuels complexes, techniques, ardus. D’ailleurs nombre d’illustrateurs et illustratrices ont usé des bienfaits de la caricature et du dessin d’humour pour parler du handicap.
L’illustration médicale telle que traitée dans l’ouvrage
- Un outil réglementaire
- Le mythe de Prométhée
L’auteur souhaitait une référence à Prométhée, en grec « celui qui réfléchit avant ». Titan qui déroba le feu aux dieux de l’Olympe pour ne pas les laisser sans défense, il fut condamné par Zeus pour ce forfait à être attaché au mont Caucase pour l’éternité et se faire dévorer le foie par un aigle chaque jour, son foie repoussant chaque nuit.
- Le mythe d’Icare
« L’humanité elle-même est une dignité, en effet l’homme ne peut jamais être utilisé comme un moyen par aucun homme mais toujours aussi comme une fin, c’est en ceci précisément que consiste sa dignité (la personnalité) grâce à laquelle il s’élève au-dessus des autres êtres du monde qui ne sont pas des hommes » Kant – Doctrine de la vertu
- L’éthique dans les technologies nouvelles
- Bonus graphique
- L’homme repoussant les limites